Power club, L'apprentissage, Alain Gagnol, édition Syros

Résumé : Anna n’est pas née sur Krypton, pourtant elle s’apprête à devenir une super-héroïne. Jeune et riche, elle répond aux critères du Power Club© ! Les termes du contrat sont les suivants : on lui inocule des boosters, une technologie de pointe qui la rend en quelques jours surhumaine, elle entre dans la légende aux côtés des huit super-héros déjà célèbres. En échange, elle se doit d’incarner le rêve absolu, de vendre son image aux médias, aux plus grandes marques. Et, accessoirement, elle est libre de sauver le monde.


Mon avis : Alors oui le résumé peut paraître un peu déjà vu mais ma commerciale me l'a tellement bien présenté que j'avais vraiment envie de le découvrir. Car oui ce roman parle de super héros mais il s'inscrit également avec brio dans la veine des romans dystopiques.

Rassurez vous pas de super héros en collants mais plutôt des gosses de riches dotés de pouvoirs que tous envient et qui sont presque libres de faire tout ce qu'il souhaite. Malgré tout, le côté richissime de ces jeunes est vite mis de côté car cela leur paraît naturel et normal. Néanmoins l'héroine n'est pas désagréable et garde les pieds sur terre malgré ses nouveaux pouvoirs.
Pour ceux qui sont plutôt réfractaires à ce qui sort du réel, ce livre aura de quoi vous plaire car nous sommes loin de l'univers des comics mais plutôt dans un futur proche ou les avancés de la médecine font des merveilles.


Une histoire qui se lit très simplement et dont la lecture est vraiment très appréciable et m'a beaucoup surpris. Le récit se met doucement en place sans jamais perdre le lecteur, ce qui peut expliquer quelques passages un peu plus lent. Mais la fin est très bien faite et nous donne envie de découvrir la suite. Le plus étonnant c'est que malgré quelques pistes pour les deux tomes suivants il y a une telle marge d'imagination laissé que j'ignore comment l'auteur va développer son idée. En tout cas, j'ai vraiment hâte de le découvrir.

Citation :  Ils se laissent abuser par l'apparente insignifiance du bout de papier. Mais moi je sais que certaines décisions ouvrent des portes qu'on ne peut plus jamais refermer.